Avec cette quatrième génération, Suzuki perpétue sa voiture à succès. Depuis 2004, la Switf a été vendue à 9 millions d’exemplaires dans le monde, dont 200 000 uniquement en France, ce qui fait d’elle la meilleure vente de chez Suzuki. Sa recette était jusqu’alors simple, celle d’une compacte aussi agréable à regarder qu’à conduire, au point d’être un temps la citadine à la mode. Seulement voilà, en 2024 la Swift perd son petit côté sexy. Avec une présentation plus du tout glamour, la Suzuki devient sérieuse et semble faire sa crise « humaine » de la trentaine, et puis elle est plus responsable donc toujours hybride, prévenante, bien dans l’ère de son temps.
La nouvelle Swift est une excellente première voiture
Pendant que je vous laisse statuer sur sa nouvelle bouille, il faut reconnaître que les fondamentaux sont toujours là avec son tarif encore bien placé entre 18 990 € et 21 190 € en version pack (celle de notre essai), un petit gabarit de 3,92 m et donc une personnalité propre. En action, en revanche, la modernité a du bon. Notre Swift d’essai se conduit très facilement, l’embrayage est ultra léger et progressif, alors que la direction est carrément géniale et précise et ce, partout. Maniable en ville, la Swift avoue un comportement routier ultra sain et rassurant ailleurs. Ni l’autoroute, et encore moins la petite route de montagne ne lui font peur. Notre Suzuki vire bien à plat (sans roulis) presque sur elle même, un pur bonheur. En contrepartie, l’amortissement semble bien trop ferme sur les inégalités de la route. Une vraie suspension de voiture sportive, too much avec la douceur générale de notre Japonaise !
Une citadine voyageuse
Dans le même temps, la Swift isole très bien son conducteur avec un vrai silence à bord. Le redémarrage du moteur lors des phase des start & stop est pratiquement imperceptible. Indéniablement, elle s’envisage donc également pour un long road trip, surtout que son habitabilité est excellente, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, évidemment aux dépens du coffre de 265 litres qui reste parfait pour le quotidien, mais pas plus. À noter une banquette arrière 2/3 ‑1/3. Pour les stationnements, les coins avant restent peu visibles depuis le volant et dépourvus de radars, alors que la caméra arrière de série, à la fois panoramique et de belle définition, se montre très efficace et dispose en plus de radars. À noter également un indicateur de marche arrière engagé un peu gadget, mais rassurant pour les grands débutants et les petits A. Finalement, la nouvelle Swift est très accessible à tous les conducteurs grâce à sa facilité de prise en mains, elle permet aussi tous les usages, la polyvalence est sa nouvelle valeur maîtresse.
Sous les 20 000 € et les 5 litres au 100 !
Pour les plus techniciens, le nouveau moteur trois cylindres essence (seule proposition au catalogue) développe 82 ch et surtout beaucoup de couple : 111,8 Nm, soit 10 % de plus, une bonne chose, car la boite de vitesses offre cinq rapports très longs, interminables. Sur le troisième rapport, vous pourrez évoluer en théorie de 20 à 120 km/h, alors que le cinquième et dernier rapport se réserve globalement aux voies rapides. Vous économisez l’usage du levier de vitesse, sauf pour les grosses cassures de rythme où le secret est le « 5 >3 », en dépit de votre apprentissage en auto-école. Du coup, un petit indicateur de rapport engagé n’aurait pas été de trop en complément des flèches pour optimiser le choix du rapport, qui favorise toujours l’économie face à l’agrément.
Pour la partie hybride, cette dernière est totalement transparente pour le conducteur, vous n’avez rien à faire, surtout pas de branchement ou de configuration, tout est automatique. Dans le cas de notre Swift, on parle d’hybridation légère. Globalement, l’énergie perdue au freinage est partiellement récupérée et utilisée ensuite à l’accélération afin d’économiser l’E-10, non sans une certaine efficacité, avec une moyenne réelle variant de 4,6 / 100 sur route à 5,1 sur autoroute pendant notre test. Avec les 37 litres du réservoir, vous avez au minium 720 kilomètres d’autonomie, ce qui évite les passages réguliers à la pompe. Dans la foulée, avec 99 g de C02, vous échappez au malus, même en 2025.
Pour la partie hybride, cette dernière est totalement transparente pour le conducteur, vous n’avez rien à faire, surtout pas de branchement ou de configuration, tout est automatique. Dans le cas de notre Swift, on parle d’hybridation légère. Globalement, l’énergie perdue au freinage est partiellement récupérée et utilisée ensuite à l’accélération afin d’économiser l’E-10, non sans une certaine efficacité, avec une moyenne réelle variant de 4,6 / 100 sur route à 5,1 sur autoroute pendant notre test. Avec les 37 litres du réservoir, vous avez au minium 720 kilomètres d’autonomie, ce qui évite les passages réguliers à la pompe. Dans la foulée, avec 99 g de C02, vous échappez au malus, même en 2025.
Des défauts mais pas de son fait
Côté équipement, la nouvelle Suzuki Swift embarque un arsenal d’aides à la conduite qui, en réalité, deviennent obligatoires en Europe depuis 2024, notamment un système de surveillance du conducteur. Ce dernier, grâce à une caméra, évalue sa vigilance, mais il y a aussi une boite noire qui enregistre les paramètres dynamiques de la voiture. Vous avez bien compris, vous êtes définitivement surveillé, évalué et enregistré. Suzuki n’y est pour rien, mais c’est obligatoire pour toute voiture vendue dans cette belle Europe des libertés.
Pour le reste, la Swift bénéficie évidemment d’une aide à la trajectoire et aux changements de ligne, qui prend parfois la main sur votre volant. Le système se réactive à chaque démarrage. Et puis il y a l’alerte de survitesse qui sonne à chaque petit dépassement de la reconnaissance des panneaux, pas de solution pour y échapper, sa désactivation est illusoire en pratique et au quotidien. Vous avez également un régulateur de vitesse adaptatif qui ajuste confortablement la vitesse par rapport au véhicule qui précède, ce qui est rare. À noter aussi que le régulateur de vitesse autorise les changements de rapports. En revanche, pour la gestion automatique des phares route / croisement, oubliez la fonction, elle trop lente et pas toujours très pertinente. Il faudra également composer avec une interface pas évidente entre une tablette centrale peu intuitive et des commandes au volant trop nombreuses qui imposent une période un peu longue de prise en mains.
Au final, la nouvelle Swift est plutôt très bien équipée de base et avec ses versions Privilège et Pack. À noter aussi une version 4x4 qui sera appréciée dans les régions montagneuses et une version automatique, mais avec un système CVT. Enfin, fabriquée au Japon, la Swift conserve une belle qualité de fabrication et de finition en plus de son originalité.
Pour le reste, la Swift bénéficie évidemment d’une aide à la trajectoire et aux changements de ligne, qui prend parfois la main sur votre volant. Le système se réactive à chaque démarrage. Et puis il y a l’alerte de survitesse qui sonne à chaque petit dépassement de la reconnaissance des panneaux, pas de solution pour y échapper, sa désactivation est illusoire en pratique et au quotidien. Vous avez également un régulateur de vitesse adaptatif qui ajuste confortablement la vitesse par rapport au véhicule qui précède, ce qui est rare. À noter aussi que le régulateur de vitesse autorise les changements de rapports. En revanche, pour la gestion automatique des phares route / croisement, oubliez la fonction, elle trop lente et pas toujours très pertinente. Il faudra également composer avec une interface pas évidente entre une tablette centrale peu intuitive et des commandes au volant trop nombreuses qui imposent une période un peu longue de prise en mains.
Au final, la nouvelle Swift est plutôt très bien équipée de base et avec ses versions Privilège et Pack. À noter aussi une version 4x4 qui sera appréciée dans les régions montagneuses et une version automatique, mais avec un système CVT. Enfin, fabriquée au Japon, la Swift conserve une belle qualité de fabrication et de finition en plus de son originalité.
L'avis de Permis Pratique
La Swift abandonne peut-être un peu de sa sympathique personnalité, mais reste distinctive et gagne toujours à être connue et à faire connaître Suzuki sur quatre roues. Ultra moderne, elle est aussi une auto attachante tout en étant économique à l’achat et à l’usage. Elle reste également facile à assurer pour un nouveau conducteur avec sa puissance fiscale de 4 CV. Sa qualité principale reste sa polyvalence, qui lui permet de tout faire très facilement et tout de suite après le passage du permis B.
Les points forts
Excellent rapport prix / prestation
Comportement ultra dynamique
Facilité de conduite, même sans expérience
Bonne habitabilité
Les petits défauts
Une présentation désormais moins séduisante
Fermeté des suspensions
Interface avec le conducteur peu intuitive
Excellent rapport prix / prestation
Comportement ultra dynamique
Facilité de conduite, même sans expérience
Bonne habitabilité
Les petits défauts
Une présentation désormais moins séduisante
Fermeté des suspensions
Interface avec le conducteur peu intuitive
Fiche Technique Suzuki Swift 1.2 Hybrid 2024
Longueur : 3.86 m (c'est petit et compact)
Conso pendant notre essai entre 4,6 - 5.2 l/100 km (c'est économe)
Réservoir : 37 litres (les pleins sont sont pas chers et permettent de parcourir plus 700 km)
Moteur : 3 cylindres 1197 cc / 82 ch à 5 700 tr/min /111.8 Nm à 4 500 tr/min (c'est moderne, donc c'est toujours moins)
CO2 : 99 grammes (c'est sans malus)
4 CV. (c'est par cher en assurance)
Vitesse maxi : 165 km/h (çà permet de rouler à 130 km/h sur autoroute, mais les reprises sont faibles)
Diamètres de braquage : 9,6 m (c'est petit, donc c'est maniable)
Tarifs 2024 :
1.2 Hybrid Avantage : 18 990 €
1.2 Hybrid Privilère : 20 190 €
1.2 Hybrid Pack : 21 090 € (celle de notre essai en photo)
Version auto accessible avec le permis boite automatique B78 (ou permis B normal) à partir de 21 390 €
Version 4x4 (Allgrip) à partir de 21 690 €
Conso pendant notre essai entre 4,6 - 5.2 l/100 km (c'est économe)
Réservoir : 37 litres (les pleins sont sont pas chers et permettent de parcourir plus 700 km)
Moteur : 3 cylindres 1197 cc / 82 ch à 5 700 tr/min /111.8 Nm à 4 500 tr/min (c'est moderne, donc c'est toujours moins)
CO2 : 99 grammes (c'est sans malus)
4 CV. (c'est par cher en assurance)
Vitesse maxi : 165 km/h (çà permet de rouler à 130 km/h sur autoroute, mais les reprises sont faibles)
Diamètres de braquage : 9,6 m (c'est petit, donc c'est maniable)
Tarifs 2024 :
1.2 Hybrid Avantage : 18 990 €
1.2 Hybrid Privilère : 20 190 €
1.2 Hybrid Pack : 21 090 € (celle de notre essai en photo)
Version auto accessible avec le permis boite automatique B78 (ou permis B normal) à partir de 21 390 €
Version 4x4 (Allgrip) à partir de 21 690 €